Pour des
campagnes
vivantes

Agriculture Durable du Grand Ouest

Développer des systèmes agricoles économes, autonomes et performants.

De la Normandie au Poitou-Charente en passant par la Bretagne, des éleveurs et des éleveuses ont développé des systèmes fourragers économes à base de prairies pâturées d’association graminées-légumineuses et des systèmes de cultures à bas intrants.

L’origine de ce pôle était le Réseau agriculture durable. Ils se rassemblent aujourd’hui lors de journées techniques interrégionales, mais échangent aussi sur des mesures de politique agricole…

25 Groupes
1000 Fermes

Expérimentations & évolution des pratiques

Les agriculteurs et agricultrices du Réseau, grâce au collectif auquel ils appartiennent, font évoluer leur système de production, expérimentent sur leurs fermes de nouvelles pratiques… Cela a souvent généré des projets de recherche-action qui ont été menés en partenariat avec la recherche (INRAE, IDELE…). Le dernier en date est le projet PERPET qui portait sur le vieillissement des prairies semées d’association graminées-légumineuses. Découvrez en plus sur le projet et ses résultats :

PERPET

Systèmes herbagers autonomes

Depuis 20 ans et plus, de nombreuses études ont montré les multiples intérêts des systèmes basés en priorité sur le pâturage d’associations pérennes de graminées-légumineuses : ils se montrent économes en énergie, en aliments importés, en engrais, en argent public, générateurs d’autonomie, d’emploi à la production, de paysage bocager de biodiversité…

En savoir plus

La force d'un réseau

  • Une expertise technique de la valorisation de l’herbe notamment pour l’élevage bovin
  • Un réseau d’agriculteurs-chercheurs
  • 20 ans d’expérience (30 pour les pionniers !)
  • Une force de proposition pour les politiques de valorisation des systèmes herbagers

Articles

Rendre sa ferme plus autonome pour faire face à la volatilité des prix

Mesurer la performance économique, sociale, environnementale et climatique, c’est le travail fourni par cette nouvelle édition de l’Observatoire Civam des fermes de l’Ouest en Bovin lait (basé sur les exercices comptables 2022 de 141 fermes). Il démontre, chiffres à l’appui, que dans cette année marquée par un contexte géopolitique (guerre en Ukraine) et climatique (déficit de pluviométrie) instable qui a notamment entraîné une volatilité des prix du lait, des pratiques autonomes et économes permettent aux éleveurs·euses de maintenir la rentabilité de leur ferme et sa pérennité tout en favorisant sa robustesse.

Premier observatoire bovins viande à l’échelle des Pays de la Loire

Pour la première fois, Réseau Civam compare les performances technico-économiques d’élevages de bovins allaitants engagés en agriculture durable, avec celles des exploitations allaitantes moyennes des Pays de la Loire. Cette comparaison existe depuis plus de dix ans en bovins laitiers à l’échelle du Grand-Ouest.

Les systèmes pâturants, durables et attractifs

L’Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM, compare chaque année les performances des fermes pâturantes engagées en agriculture durable, avec les moyennes des fermes laitières du Grand Ouest. La nouvelle édition 2023 vient de paraître, et démontre que les systèmes pâturants* sont plus attractifs pour de nouvelles installations.

Monotraite et bon usage des ressources en système pâturant

Un groupe membre du Civam Adage en Ille et Villaine s’est réuni fin mars pour une journée dédiée à la monotraite.  A partir de la question « comment ne plus traire 2 fois par jour ? », il a exploré différents scénarios, emmenant vers des débats sur le travail et l’exploitation des ressources en système herbager ! Aperçu.

Mission perpet®: l’outil pour bien faire vieillir ses prairies

En septembre dernier, un petit groupe d’agriculteurs et d’agricultrices s’est retrouvé chez Cyrille, éleveur de vaches laitières à Pancé (35) pour tester “Mission PERPET®”, le nouvel outil d’accompagnement collectif au vieillissement des prairies, élaboré par le Réseau Civam, l’Idele et l’Inrae. Reportage.

Le lin fibre de printemps en agriculture biologique

La conduite de la culture du lin est réputée difficile et son désherbage compliqué, y compris dans des systèmes utilisant des herbicides. Mais suite aux progrès réalisés sur le plan variétal et sur la qualité des semences, s’attaquer à cette culture sans intrants de synthèse est devenu accessible.

10 enseignements pour bien faire vieillir ses prairies

Parfois, dans une même ferme, des prairies temporaires arrivent à bien vieillir tandis que leurs voisines, non ! Partant de ce constat, les acteurs du projet PERPET ont étudié l’évolution de prairies bien implantées dans  87 exploitations de bretonnes et ligériennes, pendant quatre ans. Découvrez les conclusions de ce projet de Recherche-Action

Changement climatique – Des arbres fourragers pour nourrir les troupeaux ?

Peut-on pâturer les arbres, arbustes et lianes quand il fait sec ?  Le dispositif agroforestier récemment mis en place à l’Inra de Lusignan permettra bientôt de fournir des indications précieuses sur les conditions optimales d’usage, de protection et d’exploitation de nombreuses espèces de ligneux au pâturage, sans trop compliquer le travail de l’éleveur en production laitière. Premiers résultats.

Que fait-on des veaux mâles ?

“Et pour les veaux mâles on fait quoi ?…On les vend en filière industrielle ?” En effet, les veaux mâles -et même tous les veaux, mâles ou femelles, qui ne restent pas renouveler les troupeaux laitiers- filent en élevages industriels où ils sont alimentés à la poudre de lait et soignés aux antibiotiques. Ce qui pose un souci d’éthique, de bien-être animal, de cohérence et d’autonomie de nos modes de production.

Pourquoi investir dans un boviduc ?

Dépenser 30 000 €, 50 000 € dans un boviduc ? Vous n’y pensez pas ! Et ma logique économe-autonome? Nombreux sont pourtant les pâtureurs heureux de l’avoir fait : le boviduc permet d’envoyer leur vaches travailler de l’autre côté de la route à la place de l’éleveur, en délestant celui-ci du stress de la traversée de la chaussée avec le troupeau.  Voilà qui plus est un matériel qui ne va pas tomber en panne d’électronique et n’a nul besoin de fioul, ni de lubrifiants pour rendre service au quotidien.  Bref, un investissement “béton”, mais aidé de manière très diverse par les collectivité Trois témoignages.