Si la moyenne montagne renvoie une image de vastes prairies verdoyantes et d’un climat tempéré, elle est pourtant de plus en plus soumise à des aléas climatiques violents, imprévisibles et fréquents.
Sécheresses répétées, chaleurs, vent, concentration des précipitations… Les paysans s’interrogent sur les adaptations de leurs systèmes et leur résilience environnementale et économique face à ces aléas qui, parfois, mettent en péril des mois de production ou des ressources à venir.
Et alors que l’herbe est la ressource emblématique du Massif Central, elle est aussi durement touchée par les sécheresses et certains tentent de trouver des alternatives pâturables plus résistantes.
D’autant que les prévisions du GIEC pour le Massif Central laissent présager des sécheresses s’étalant de juin à novembre, en pleine période classique de pâturage et de constitution des stocks, chers aux éleveurs d’ADMM pour qui l’autonomie est centrale.
La vision du réseau ADMM est de dire qu’il n’existe pas de solution clé en main mais qu’une adaptation passe par un ensemble de pratiques cohérentes et réflexives pour envisager les systèmes de production économes et autonomes dans toute leur complexité (voir le recueil d’expériences « Aléas climatiques en Massif Central »).
A la réflexion sur les changements climatiques s’accompagne des réponses aux évolutions sociétales (réduction de la consommation des produits carnés, demande de qualité, attention grandissante au bien-être animal, circuits-courts).
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