400 000 agriculteurs, 300 entreprises agroalimentaires (qui concentrent 80% du marché) et 4 centrales d’achats (qui concentrent 90% du marché) : le constat est fait depuis longtemps, les agriculteurs ne bénéficient pas d’un rapport de force favorable dans la négociation des prix au sein des filières. Différentes législations sont venues réguler les pratiques commerciales. La dernière, les lois Egalim 1 et 2 entendent rééquilibrer les rapports de forces et favoriser une fixation des prix “bottum up” en partant des coûts de production. Qu’en est-il dans les faits ? Seuls 8% des agriculteurs arrivent à valoriser leurs produits à des prix plus élevés en raison de leurs qualités, 92% des agriculteurs sont soumis à une guerre des prix et une course aux gros volumes : c’est le résultat d’une étude que nous avons menée avec le Basic en 2024.
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© photo : Béa Uhart Photography